L’UEFA a récemment infligé des sanctions financières à cinq clubs européens majeurs pour non-respect des règles du fair-play financier (FPF).
L’instance dirigeante du football européen vient rappeler à l’ordre quelques clubs de la plus sévère des manières. Deux Anglais (Chelsea et Aston Villa), un Français (OL), un Italien (Roma) et un Espagnol (FC Barcelone) viennent de faire les frais d’une réaction de l’UEFA dans sa logique d’instaurer une discipline financière dans le football européen.
- Chelsea est la formation la plus lourdement pénalisée avec une amende pouvant atteindre 80 millions d’euros dont 20 millions d’euros sont inconditionnels. Le club londonien fait aussi face à des restrictions strictes sur le recrutement. Chelsea doit enregistrer un solde net positif sur les transferts pour au moins deux saisons en compétitions européennes.
- Barcelone écope d’une amende de 60 millions d’euros, avec 15 millions d’euros inconditionnels assortie d’un accord de règlement sur deux ans, limitant ses marges financières. Le club catalan a déjà été précédemment sanctionné pour des infractions similaires, ce qui aggrave sa situation.
- Aston Villa est sanctionné à hauteur de 20 millions d’euros, dont 5 millions d’euros fermes avec un suivi sur trois ans. Le club de Birmingham a dépassé les limites autorisées notamment en matière de coûts salariaux.
- L’AS Roma a été condamnée à une amende de 3 millions d’euros pour avoir légèrement dépassé ses objectifs financiers fixés par l’UEFA. La Louve a dû vendre des joueurs pour tenter d’équilibrer ses comptes mais n’a pas pu éviter la sanction.
- L’OL doit s’acquitter d’une amende de 12,5 millions d’euros. Déjà en difficulté financière et sous menace d’une relégation administrative en Ligue 2, le club rhodanien est placé sous surveillance renforcée par la faitière du football européen. Lyon risque l’exclusion des compétitions européennes en cas de non-respect des mesures.
Cette vague de sanction marque un tournant dans la régulation économique du football européen.
